- Les Croisières du * Scathach * -
- Strasbourg         Saint-Petersbourg -
- Baltique 2012 -

La restauration du bateau est terminée. Basé à la base nautique de Plobsheim, près de Strasbourg, nous allons, ma femme et moi profiter de cette année pour mettre au point le bateau.

Les premières sorties se sont biens passées. Mais je m'aperçois que le régulateur d'allure, a son bâti placé un peu trop bas. La modification est réalisée par un artisan en Allemagne. Le haubanage donne entière satisfaction et les drisses, mises dans le mât, fonctionnent parfaitement.

Je décide de ne pas mettre de filières mais une ligne de vie, on verra sur le long terme en naviguant. Nous n'avons pas encore posé d'antidérapant et le pont est très glissant, il faut faire pour l'instant très attention.

L'aménagement de l'intérieur est peaufiné par divers ajouts et en particulier la mise en place des filets pour l'avitaillement.

Fin août, le bateau est sorti de l'eau, pose d'un enrouleur de foc et transformation du Génois pour le rendre compatible plus pose d'une troisième bande de ris pour la grand voile. On en profite pour appliquer la peinture antidérapante. Mais grosse panique pour l'électricité, le feu de pont s'alumait en même temps que le feu de tête de mât ! j'ai du démonter mon tableau électrique et refaire tous les branchements. Je ne comprends toujours pas comment j'ai pu faire un truc pareil, se tromper aussi bêtement dans le cablage des interrupteurs, c'est suicidaire. Heureusement, il n'y a pas eu de courts-circuit !!!

Enfin pour partir, la coque reçoit, quelques touches d'enduit et trois couches de peinture pour gommer les impacts fait par un bateau de l'école de voile. C'est sûr, faire virer des stagiaires autour d'un bateau au mouillage cela donne le niveau de l'école. La directrice m'a juré de me rembourser le matos, j'attends toujours.

Navigation à Plobsheim Navigation à Plobsheim Navigation à Plobsheim Mouillage à Plobsheim Remise à sec Peinture  anti-dérapante
- Ou mettre le bateau ? - Ou commencer notre périple ? - Ou ? -

Où mettre le bateau ? - Où commencer notre périple ? - Où ? - La Baltique c'est pour bientôt, j'ai enfin passé mon permis E et ma femme a trouvé à louer une camionnette avec une boule pour tracter le bateau. Mais il faut trouver un emplacement pour l'hivernage. C'est à l'occasion du salon nautique de Düsseldorf que nous rencontrons Monsieur Sven Oldhof, capitaine de port à Neustadt in Holstein, près de Lübeck, rendez-vous est pris pour plus de renseignements. Lors d'une visite éclair, il nous conseille de mettre notre bateau dans une zone protégée sur Teerhofsinsel, une île près de Lübeck sur la Trave, et nous conseille le chantier Trave-Werft. Le lendemain après avoir plié notre tente, direction Teerhofsinsel. C'est samedi et le chantier est fermé. Nous pouvons cependant le visiter et cela semble nous convenir. Par un heureux hasard nous rencontrons Monsieur Rainer Kregehr et nous décidons que le bateau pourra rester de décembre à juin dans le chantier. Pour fêter cette bonne nouvelle, nous allons visiter Lübeck sous la grisaille, mais la pluie, elle s'en est allée.

Au départ du projet, différents choix : - descendre le Rhin, vite oublié, le bateau est trop petit et certains passages sont délicats voir suicidaires avec un moteur qui serait trop peu puissant. - La route. Mais jusqu'où ? Stockholm, Helsinky. Finalement le choix se porte sur Lübeck. Située à 800 Km de Strasbourg, c'est le point de départ idéal. Le bateau va être tiré entre décembre et mars à Trave-Werft où il hivernera jusqu'à sa mise à l'eau en juin.

La première zone de navigation finalement commencera en abordant la mer à Travemunde située à l'embouchure de la Trave et formera un triangle formé par Travemunde (Allemagne), Copenhague (Danemark) et Karlskrona (Suéde) pour continuer ensuite vers d'autres étapes avant d'arriver à Saint-Petersbourg.

En fait nous comptons faire cela par étapes successives, sur trois ou quatre ans. Naviguer pendant les vacances, mettre le bateau à terre à la dernière escale pour le faire hiverner et continuer l'année suivante en partant de ce point.

Carte de la zone Trajet de croisiere Zone de navigation Zone de navigation Zone de navigation Parcours routier retenu Trave-Werft Trave-Werft Trave-Werft
- Documents, quoi comme ? -

Pour le moment, nous sommes obnubilés par la recherche d'infos en tout genre. Pour l'instant deux ouvrages des éditions Gallimard dans la collection Bibliothèque de voyageur : Le grand guide de la Finlande et La Suède vont nous servir pour avoir un minimum de connaissances concernant les pays abordés.

Pour les entrées de ports et les approches The Baltic sea de l'IMRAY est très utile. Je me suis aussi procuré le Supplément n° 1, Wind Pilot qui traite de la Baltique et de la côte Est des îles britaniques. Tous ces livres peuvent être trouvés sur le Net en occasion. Deux trés bons sites de recherche : Abebooks et Bookfinder, auxquels il faut ajouter celui de Priceminister.

Les cartes sont allemandes, le prix est très abordable et elles sont constituées en pack comprenant des cartes papier, couvrant une zone de navigation assez étendue, les ouvrages pour les feux et des CD. Vous pouvez les trouver ici :

Il existe des ouvrages mais en Suédois pour tous les passages de la côte de Suède. Il faudra que j'aille à Hambourg pour tenter de trouver des ouvrages en allemands ou en anglais.

Pilote IMRAY Cartes de navigation Documentation Guide IMRAY
- Strasbourg - Lübeck -

C'est enfin décidé, le départ est prévu pour le 3 mars mais avec cet épisode de froid qui règne en cette période de février ma femme et moi nous nous demandons s'il ne faudra pas encore repousser la date du départ ! Le temps devrait s'adoucir du moins nous l'espérons quand nous regardons la glace qui recouvre tout le plan d'eau de Plobsheim !!! Tant pis, j'ai acheté des pneus neufs tout temps pour la remorque et mon épouse a trouvé à louer une camionette équipée de pneus neige et d'une boule d'attelage. En Allemagne, les pneus neige sont obligatoires en cas de neige. D'autre part, la police préconise d'utiliser des pneus de moins de cinq ans d'âge.

Les derniers préparatifs sont faits, je sors le bateau de son emplacement de parking pour le fixer à la camionette et terminer de tout assurer. Cela fait drôle de voir cet emplacement vide. On emporte duvets, réchaud, sandwich, etc... au cas ou il faudrait passer une nuit en route. Bref tout est prêt.

Nous partons de Strasbourg le 3 à 7h du matin. C'est quand même l'angoisse de devoir tirer son bateau sur 800 km, bref des coups d'oeil fréquents dans le rétro, des arréts pour se reposer, avec cela du beau temps et une circulation fluide malgré des travaux sur l'autoroute. Normalement la vitesse autorisée sur autoroute en Allemagne est de 80km/h, mais c'est plutôt du 90, 100km/h qui doit être prévu pour pouvoir rouler tranquillement dans le trafic.

Nous arrivons à 18h30 et nous pouvons déposer le bateau sans devoir attendre le lendemain matin. Le bateau et baché et il va nous attendre jusqu'à juin, date de sa mise à l'eau et alors direction prévue : Copenhague.

Avant de repartir sur Strasbourg, une petite escapade à Lübeck s'impose.

Plobsheim sous la glace Plobsheim sous la glace parking prés au départ Tout est prêt Coup doeil Arret Route Arret Route Route Arrivée Arrivée Arrivée
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- Lübeck - Neustadt -

Notre départ de Strasbourg pour gagner Lübeck et mettre le bateau à l'eau se fera ce samedi 9 juin. A force d'avoir des contre-temps pour ci et pour ça, jamais nous n'allons partir. Aussi, laissons nous nos problèmes et quittons Strasbourg. Nous arrivons à Lübeck vers 18h et nous retrouvons le bateau qui nous a attendu sur sa remorque. Nuit à l'hôtel et le matin débachage et préparation du bateau, en particulier l'antifouling, pour sa mise à l'eau prévue lundi. J'en profite pour faire quelques amarres supplémentaires. La montre du bord rend l'âme sans avoir servi plus d'un an, c'est la qualité made in France !

Beau soleil, le bateau est posé sur l'eau de la Trave, mâtage sans problême avec une grue à commande électrique. Première nuit sur l'eau. Mardi matin après l'avitaillement et les dernières mise au point avec nos hôtes, nous largons les amarres le 12 juin à 14h. Le temps est couvert, le vent est de face et ne nous facilite pas la descente de la Trave. Celle-ci ce fait au moteur mais ne pose pas de soucis, il faut juste faire attention à tous les cargos et ferries qui emprumtent cette voie de navigation. A 17h nous arrivons à Travemüde et nous passons devant le Passat que nous saluons en envoyant les voiles. Alors que la houle soulève le bateau, que le moteur ne peut plus rien faire et que nous sommes entrain d'envoyer les voiles, c'est à ce moment qu'un ferry qui arrive de derrière et qui sort de je ne sais où nous donne un coup de sirène pour que l'on dégage la place. C'est le bon moment, alors que la grand voile n'est pas encore en haut que les vagues se font sentir. J'abats en grand pour pour prendre de la vitesse et sortir du chenal. Nous voila parti par la force des choses. Cette première prise en main ne pose pas de soucis particuliers, le vent monte à 3 bft, la mer elle, est courte ce n'est pas trés agréable pour une première prise en main. Je resserre les haubans, et je regarde les choses à prévoir à l'escale. Nous arrivons 20h à Neustadt, j'engoisse pour l'amarrage, en Allemagne, celui-ci se fait entre poteaux. Finalement quelqu'un sur un bateau nous fait signe qu'il est possible de s'amarrer au quai. Je ne me le fais pas dire deux fois! Le bateau rangé nous allons boire une bière au vieux port.

Cette fois, nous sommes en Baltique.

trajet Trave Werft mise à l'eau mise à l'eau Avant de partir Coup doeil sur la Trave Coup doeil sur la Trave Coup doeil sur la Trave Neustadt Neustadt Neustadt Neustadt
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- Neustadt - Burgstaaken -

Le 13 juin nous quittons le quai à 10h30 et profitons d'une belle matinée pour continuer notre route. Une petite brise de 2 bft nous emmène vers notre prochaine destination. Vers 15h30 alors que nous sommes encore à quelques milles de celle-ci le vent monte à 5 bft et nous oblige à prendre 1 ris dans la grand voile et mettre quelques tours au génois, le vent en a profité pour tourner et nous l'avons dans le nez. Mais quelle luminosité, c'est extraordinaire. Les couleurs sont exarcerbées.

Enfin après avoir affalé les voiles et mis en route le moteur, nous prenons le chenal balisé. Je suis inquiet que la force du vent soit trop forte pour le moteur, mais il arrive à nous déhaler sans problémes et après un premier amarrage pour trouver une place libre signalée par une étiquette verte, nous prenons notre place pour passer la nuit. C'est la première fois que l'on s'amarre entre piquets, tout ce passe bien, il est 17h30. Il faut juste rentrer un peu en biais pour mettre la première amarre arrière puis rentrer et passer la deuxième amarre arrière, avancer jusqu'à toucher le quai et finir en amarrant l'avant.

Que se soit Neustadt ou Burgstaaken, toutes les commodités sont au rendez-vous. Mais ici le port est plus tourné vers la pêche et conserve une cachet plus typique. Les maisons sont en briques et petites. Il y a plus de milles bateaux qui hivernent à terre et je vois tout un champ couvert de bers d'hivernage vides.

On décide de rester une nuit de plus, et nous allons nous promener dans les environs, goûtons du poisson fumé et visitons un sous-marin qui est exposé à terre avec un petit musée attenant qui lui est consacré. Chose remarquable, il y a deux shipchandlers, c'est à retenir. J'en profite pour acheter un bout pour changer celui de mon enrouleur qui s'est avéré être un peu court et une paire de chaussures, les miennes m'ont laché au bout d'un an seulement. La qualité n'est plus ce qu'elle était.

trajet rencontre Burgstaaken Burgstaaken Burgstaaken Burgstaaken Burgstaaken
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- Burgstaaken - Nystead -

Ce 15 juin nous quittons Burgstaaken pour Nystead à 8h le matin, le soleil brille, une petite brise pour nous faire sortir du port tranquillement, mais vent de face pour la journée et nous devons commencer à louvoyer pour gagner le large. Nous avons un rail à traverser et il faudra ouvrir l'oeil, d'autant que la visibilité tombe, le ciel devient gris de plomb, la mer montre un vilain clapot et le vent monte. Il va se maintenir toute la journée à 4 bft. Je dois faire du prés serré pour gagner le champ d'éoliennes que nous apercevons au loin. Indécision, quelle destination ? Ce temps menaçant ne devrait pas empirer selon la météo, décision prise, cap sur Nysted comme prévu. Nous arrivons devant ces éoliennes plantées en pleine mer. c'est trés impréssionnant. nous louvoyons devant pour gagner la partie la plus au sud et finalement nous virons à 18h la dernière éolienne en passant à quelques dizaines de mètres et nous tentons de trouver les bouées qui mènent au port. Dans le gris de cette fin d'après-midi trouver une cardinale n'est pas aisé, d'autant que certaines bouées ne sont plus là! Ce port d'ailleurs n'est pas accessible la nuit. Le vent c'est apaisé, comme la mer.

Finalement, nous arrivons au début du chenal qui est souvent modifié par l'envasement, le vent qui nous est favorable et n'est plus que de 1 bft, la mer qui est d'huile et le soleil couchant qui surgit des nuages, nous permettent de jouir de cette arrivée en silence. Il est 20h, tout est calme, la végétation se glisse sur les berges, des cygnes, des canards inscrivent sur l'eau de fines ridules. Le port apparaît au détour de la berge, petites maisons en bois peintes en rouge sombre. C'est un atterrissage idyllique dans cette dernière lumière du jour. Nous sommes comme dans un rêve.

20h30, notre amarrage terminé,nous n'avons pas le temps de nous repaître de cette arrivée que le vent monte à 5, 6 et des rafales à 7 bft , je dois reprendre les amarres cela tire de partout, l'eau gicle et rentre par l'arrière dans le copickt. Je me demande si les poteaux vont tenir. Toute la nuit le vent va souffler. Mais au matin c'est le soleil qui nous accueille. Nous allons alors visiter la ville et ses environs.

trajet champ d'éoliennes champ d'éoliennes une éolienne de près Nysted Nysted Chenal d'arrivée au port Nysted Nysted Sur les quais Parc du chateau Parc du chateau Chateau de Nysted
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- Nystead - Hesnaes -

Après être restés deux nuits nous décidons de faire route sur Hesnaes, il semble que le port soit sublime, c'est ce que dit le texte. Nous devons profiter d'une fenêtre météo pour continuer notre route vers Kobenhavn. Le vent doit nous laisser un peu de répit pendant quelques heures. Nous partons à 5h et direction Hesnaes. Bien sûr, le vent est de face, faible mais de face, cela nous rallonge la route et nous fait perdre du temps qui pour aujourd'hui est précieux. Nous devons traverser cette grande baie puis prendre un chenal qui nous fait passer devant l'entrée du port à ferry de Gedser. Ce chenal est bien étroit mais nous le passons sans encombre et après quelques bords nous passons le cap pour filer sur Hesnaes, le régulateur ne marche pas très bien il faut que je vérifie ça. Il est 11h30 et le vent passe de 2 à 3 bft, vivement que l'on arrive, car il est prévu du 7! Vers 14 heures, toujours dans le nez c'est du 4, 5, la mer nous gratifie d'un clapot court et qui mouille. Alors que l'on peut gagner directement le port, surprise, des perches de pêcheur qui ne nous obligent à tirer un long bord vers le large pour pouvoir gagner l'entrée du port. Alors que le vent monte et que la mer se creuse un peu plus, nous arrivons prés de l'entrée du port, la grand-voile est affalée, nous rentrons une bonne quantité de génois pour nous laisser le temps de tout préparer, bouts d'amarrage, défenses et mise en place du moteur. Cela fait, je lance le moteur, tout est prêt pour la manoeuvre, nous entrons dans le port alors que le vent continue de monter, le choix doit être rapide, quel emplacement entre les piliers, où est le petit panneau vert qui nous dit oui, je vois des gens qui sont là pour nous donner un coup de main, finalement, il y a de la place au quai, et nous y allons. Enfin, le vent continue de monter, mais ici nous sommes tranquilles. Un bateau vient de rentrer et rate sa manoeuvre, il se coince entre les poteaux tout le monde va pour aider. Finalement, il s'amarre après deux tentatives infructueuses.

Nous sommes invités à prendre l'apéritif sur le RENA qui appartient à un couple allemand, ils nous conseillent d'aller nous amarrer au port de langelinie à Kobenhavn après avoir passé la nuit à Dragor. En fait, cela permet de pouvoir être à Kobenhavn vers les 11h, le moment où les gens quittent leur mouillage. C'est ainsi qu'on a le plus de chance d'avoir une place libre ! Ils nous disent aussi qu'il est préférable d'arriver avant dimanche car il va y avoir beaucoup de monde pour le "Midsummer" C'est noté.

trajet météo Henaes Henaes Henaes Henaes Henaes Henaes
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- Hesnaes - Rodvig -

Avec ce coup de vent, j'ai dû mettre toutes mes défenses dont une qui s'est dégonflée. C'est là que je constate que mon gonfleur neuf ne marche pas ! A 23 heures, comme c'est drôle ! Bref, l'eau va en plus descendre, donc il faut que je prépare tout pour le mieux. Je vais me coucher pas très tranquille, mais je dors d'une traite. Ce matin je constate que l'eau est bien descendue de 50 cm !

Si en Baltique, il n'y a pas de courant de marée ni de marée, le vent soutenu, provoque des courants qui peuvent être assez forts, dans les 4 noeuds et des différences de niveaux d'eau assez importantes dont il faut tenir compte.

Ce 19 juin, le soleil et le calme ont modifié l'ambiance du lieu, il semble à 7h plus accueillant que dans la grisaille d'hier. Direction Rodvig, la mer est calme, nous passons sous les falaises de craie près du phare de Mon. Au levé du soleil c'est comme un trait d'or, magnifique. Le vent nous traîne, nous mettons le spi pour ne pas en perdre le moindre souffle. C'est vers 18h30 que nous nous amarrons à Rodvig. Rien à signaler de particulier. Par contre le port est trés joli. Il vaut le détour.

Une fois les formalités faites, visite de la ville. Petites maisons, beaucoup de fleurs, tranquilité.

trajet météo Rodvig Rodvig Rodvig Rodvig Rodvig Rodvig Rodvig
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- Rodvig - Dragor -

Nous ne restons qu'une nuit et le 20 juin nous partons pour Dragor comme il nous a été conseillé.

Le temps s'y prêtant, nous partons à la voile et sortons du port direction Dragor. Nous sommes obligés de tirer des bords, le vent de face s'obstine.

Alors que nous passons près des falaises nous apercevons cette fameuse église qui a perdu son choeur et une bonne partie de son cimetière suite au grignotement des falaises par la mer. Le cap franchi, c'est la route directe, le vent ne veut pas trop se fatiguer, le spi est mis mais bon il gonfle quand même. Je n'ai toujours pas vérifié mon régulateur et il me pose problème. Alors que nous sommes à deux ou trois milles du port, je vois au loin une ligne sombre sur la mer qui s'approche rapidement, le spi est affalé, un ris est pris et le génois prend quelques tours. De 1 nous passons à 4, 5 bft, la mer se lève et nous voilà à devoir tirer des bords pour atteindre notre port, à notre droite un chenal dans lequel passent des ferries, des paquebots, des portes-contenaires, des cargos en tout genre et de l'autre de l'eau très claire dans laquelle nagent des méduses, et qui dévoile un fond sableux avec quelques zones d'algues. Il faut pas se rater. Il y a trois ports dont un interdit d'accès, nous voulons atteindre celui qui est le plus au nord. Après être remontés un peu plus haut, pour préparer le bateau, affalage de la grand voile, préparation des bouts d'amarrages et les défenses. Mise en place du moteur, c'est la descente sous génois à peine déroulé vers l'entrée du port. Nous embouquons le chenal, pas beaucoup d'eau de part et d'autre et nous sommes au calme dans le port, mise en marche du moteur et recherche de la pastille verte magique. En voilà une, demi-tour et amarrage. Soudain c'est le calme.

Direction la ville que nous allons visiter.

trajet météo Rodvig Rodvig Dragor Dragor Dragor Dragor Dragor Dragor Dragor Dragor
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- Dragor - Kobenhavn -

Nous sommes le 21 juin et nous voulons être à Kobenhavn pour ce jour.

Le départ se fait à la voile. Il est 9h et nous devons tirer quelques bords pour sortir du port et du chenal. Il nous faut quand même tirer des bords pour atteindre notre destination. Mais le vent après s'être essoufflé toute la nuit d'hier, n'a plus de force pour nous amener à destination. C'est au moteur que nous rentrons à Kobenhavn.

Une question se pose, où se trouve la petite sirène ? J'aimerais passer devant avant d'atteindre le port qui nous avait été conseillé. Sur la rive, au loin, je vois un attroupement de touristes, je prends les jumelles, elle est là. Nous nous dirigeons vers elle pour la voir de plus près. Par chance l'entrée du port est à cinquante mètres, nous y entrons et c'est une nouvelle surprise, l'amarrage doit se faire face au quai, après avoir amarré l'arrière à une bouée. Avons nous assez de longueur de bout, j'aboute en vitesse mes deux amarres arrières et nous nous amarons sans problème. Il est midi et c'est le jour de la saint Jean.

Mais cette journée ne sera pas de tout repos car il nous faudra changer de place quatre fois, et la troisième va nous être fatale, mon ego va en prendre un coup. Le capitaine du port nous informe que la place que l'on a prise va être reprise par son propriétaire demain matin aussi nous faut-il déménager. La place que l'on s'apprête prendre est bloquée par un bateau qui vient d'arriver et qui semble la vouloir. Aussi changement de programme, je vois une place libre et j'y vais, tout se passe bien mais on me dit qu'ici c'est plustôt pour des bateaux plus grands et qu'il vaudrait mieux que je me mette à la place à côté. C'est repartit, mais à ce moment une rafale de vent nous prend, le bateau n'ayant pas assez de vitesse se met en travers et je coince mon régulateur dans un chandelier du bateau voisin, chez lui rien, j'irais vérifier plus tard, mais j'ai mon régulateur tordu et je suis dépité. Finalement plus de peur que de mal, je gagne la place que j'avais vu, tout se passe bien, je démonte tout le régulateur, remet droit toutes les pièces tordues, et cela me donne l'occasion de vérifier pourquoi il ne fonctionne pas bien, c'est le fletner qui coince, maintenant il est décoincé. Alors que tout est terminé, le capitaine du port vient nous voir pour nous dire qu'il a reçu un coup de téléphone et que le proriétaire de la place vient demain. Bon !!! Je vais aller dans la place du coin. Tout ce passe sans problème. Nous sommes même invités par les membres du club de Langelinie à fêter "Midsummer" avec eux demain soir.

trajet météo kobenhavn kobenhavn kobenhavn kobenhavn kobenhavn
- "Midsummer" à Kobenhavn -

Finalement, nous allons rester trois nuits. Il faut que je trouve un shipshandler pour du bout et une vis de rechange pour le régulateur. Ce n'est que lors d'une deuxième tentative que nous allons trouver ce magasin qui est très loin du port. La première fois c'est à pied et sous la pluie que la tentative a échoué, mais bon, j'ai ma vis et 80 métres de bout au prix de 40 ! Je m'en rendrai compte à la prochaine escale.

Ici ce qui est bien ce sont les bicyclettes gratuites, mises à disposition à certains emplacements, elles sont attachées comme des caddies, on met une pièce de 50 couronnes et hop en vélo. Quand on n'en veut plus, on dépose le vélo à un de ces emplacements et on récupère sa pièce.

Du vélo on va en faire, même des musées. Mais toute cette agitation me pèse. Autant j'aime les escales dans des petits ports tranquilles, autant j'ai des réticences dans ces grandes villes où il y a trop de bruit.

Pourtant ce sera une belle escale surtout grâce à la gentillesse des membres du club de voile qui nous ont invité à passer le "Midsummer" avec eux.

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- Kobenhavn - Malmö -

C'est le passage d'une dépression et l'attente de vents plus cléments qui nous a forcé à rester aussi longtemps. Il se présente une petite fenêtre météo pour gagner Malmö, à quelques 16 miles en face de Kobenhavn. Nous n'avons que quelques heures avant que le vent ne monte. Ce 24 juin nous partons à 6h15, avec un ris dans la grand voile et le génois réduit de quelques tours. Il fait gris sombre, la mer est relevée par un mauvais clapot, le vent ne porte pas vraiment, on l'a dans le nez mais l'on peut atteindre Malmö en un seul bord ! Le temps passe et le vent monte, de 4 il passe à 5, 6 bft, je suis obligé de prendre un deuxième ris et de mettre quelques tours de plus dans le génois. Il y a une bonne chose dans tout cela, il ne faut pas faire de louvoyage. le vent adonne, mais il y a un peu de pluie. Il a fallu mettre les cirés. Alors que j'étais bien au sec, je ne tourne pas la tête au bon moment et l'eau arrive à passer dans le cou pour me descendre tout le long du dos, berk ! Finalement cette pluie sera de courte durée, Malmö, arrive. Entrée dans le port qui est un grand port de commerce, dans l'avant port, nous avons le temps de mettre le bateau en ordre, nous nous amarrons enfin à 10h20. Le vent monte, du 7 bien soutenu et qui va se prolonger, mais nous sommes tranquilles. On va attendre que cela passe et profiter de Malmö.

Nous avons atteint la Suède. Et cette première rencontre n'est pas vraiment trés encourageante. Un grand port de plaisance dans une ancienne darse de commerce, entourée d'immeubles modernes. Trés froid comme ambiance et surtout personne, c'est dimanche. C'est trés bizarre comme atmosphère. " Vous avez dit bizarre..." Et puis, premier conctact avec la ville sous un crachin et un vent très fort, quelques beaux bâtiments anciens. Et la surprise de la gare centrale qui semble plus être un salon de thé qu'une gare ! Le lendemain nous louons des bicyclettes et c'est la découverte, C'est une ville qui est remarquable par son architecture contemporaine et sa construction phare, le Torso de l'architecte Santiago Calatrava. Nous avons été admiratifs de cette architecture qui intègre autant la nature aux lieux d'habitations.

trajet météo Malmo Malmo Malmo Malmo Malmo Malmo Malmo Malmo Malmo Malmo Malmo Malmo Malmo Malmo Arrivée Malmo
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- Malmö - Skanör -

Après trois jours d'attente, le vent fini par se calmer, et de 7 il passe à 6 bft. Selon la météo, il devrait y avoir du 4 avec rafales à 5 aujourd'hui. La mer s'est bien calmée, Il est temps de larguer les amarres. On quitte Malmö à 14h avec un ris dans la grand voile et une dizaines de tours pour le génois, nous voilà à louvoyer pour quitter le port et son chenal d'accès.

Le vent d'ouest sud ouest va finalement nous porter dans la bonne direction, le pont d'Oresundbroen. C'est lui qui relie le Danemark à la Suède. C'est impressionant, plus on s'approche et plus il semble être loin. Et quand on passe en dessous, avec le Muscadet, on touche à l'insignifiance !

Finalement, le vent diminue un peu et nous largons le ris et tous les tours du génois et ainsi poussés par un vent qui faiblit de plus en plus pour n'être plus qu'un souffle nous arrivons sans encombres à Skanör. Petit port très joli qui vaut le détour. Le capitaine du port à hissé le drapeau français, pour saluer notre visite dans le port !

La capitainerie fournit des bicyclettes, il faut juste donner une pièce d'identité en caution, aussi nous voilà partis pour explorer les environs.

trajet météo Skanor Skanor Skanor Skanor Skanor Skanor Skanor Skanor Skanor Skanor Skanor Skanor Skanor
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- Skanör - Torp -

Alors que tout se passait pour le mieux, après être sorti du mouillage, le bateau ne vire pas et plus de peur que de mal, le galhauban babord frotte sur un bossoir d'un bateau à moteur à quai. C'est un truc qui fout l'ambiance poétique du moment et le moral à zéro. Rien de cassé, nous partons sur Skare.

Mer calme, petit vent portant et soleil, que demander de plus, après avoir passé les cardinales au sud de la pointe de Falsterbo, nous mettons le spi et nous nous dirigeons sur Skare. Je vois quelque chose qui semble être une bouée qui flotte sur l'eau, mais non, c'est un phoque, le temps de prendre l'appareil photo, le voilà parti. Il fait trop beau, le vent nous pousse bien, nous décidons de continuer notre route et de ne pas nous arrêter à Skare. Alors que nous allons passer le chenal de Trelleborg un ferry sort du port, nous attendons qu'il passe et nous franchissons rapidement ce chenal. Ce port nous a été déconseillé car c'est un port important pour les ferrys et peu agréable pour les yachts de passage.

Nous ne savons pas trop où nous arrêter pour la nuit comme nous faisons dans les 4 à 5 noeuds nous pourrions atteindre Ystad ce soir. Mais il y a de nombreux petits ports dans le coin et nous risquons de rater une belle escale. Mais lequel serait le mieux ? Certains sont déconseillés en fonction du vent qui rend leur accès et leur sortie dangeureuse voire impossible. Finalement nous optons pour Torp même si celui-ci est dans la catégorie des ports à risques. C'est finalement un bon choix. Très joli port, et nous sommes très bien accueillis.

On découvre alors que nous sommes au point le plus au sud de la Suède.

On découvre aussi le problème des algues. Elles remontent en paquets nauséabonds, pourrissants et viennent se vautrer au fond du port et sur les plages. c'est vraiment catastrophique.

trajet météo Tout est prêt Coup doeil Coup doeil Arret Route Arret Route Route Arrivée Arrivée Arrivée Arrivée
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- Torp - Ystad -

Le vent qui a tourné, nous a contraint à rester une journée de plus, avec notre moteur, je n'ai pas voulu tenter la sortie et être drossés sur la jetée.

Aussi ce matin, après une mauvaise nuit, gros orage, pluie, vent et éclairs qui nous ont fait craindre le pire pour finalement passer assez loin, une dizaine de kilomètres, le réveil à 4 heures est un peu difficile. Nous quittons le port à 4h30, pour gagner Ystad que nous voulons atteindre dans le début de l'après-midi. C'est un vent faible qui va nous pousser jusqu'au port, nous envoyons le spi, pour quelques heures plus tard, tangonner le génois.

Mais comme presque toujours, c'est à ce moment que le vent monte. Notre arrivée et notre amarrage se font sans souci. Dans ce port il y a des catways ce qui nous change des pilotis. Je trouve une belle place mais elle est pour des bateaux plus larges, je fais un tour sur les pontons pour repérer une place qui nous convienne avec la fameuse marque verte, une fois fait nous gagnons notre nouvelle place et direction la ville que nous allons découvrir.

Que dire de la ville, de prime abord pas grand chose mais alors que l'on quitte le port il faut traverser une voie de chemin de fer puis une route qui lui est parallèle. Je vois un bouton pour le passage des piétons et j'appuie pour pouvoir passer. Au même moment un train arrivait. Stupéfait je vois le train qui stoppe ainsi que les voitures et nous pouvons alors traverser. C'est la première fois que je vois pareille chose !!! Alors que je n'ai pas encore compris ce qui s'était passé je suis frappé par une odeur de rose qui me chatouille les narines. En fait chaque maison, pour la pluspart petites, ont des rosiers magnifiques devant leur façade ou bien des roses trémières. Un enchantement pour les yeux et le nez. Et ce sera de surprise en surprise que la ville nous enchantera.

trajet météo Ystadt Ystadt Ystadt Ystadt Ystadt Ystadt Ystadt Ystadt Ystadt Ystadt Ystadt Ystadt Ystadt Ystadt
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- Ystad - Glowe -

Le vent selon la météo sera trés favorable, Est, 2 à 3 bft. Levé à 4 heures, nous quittons Ystad à 5 heures. La mer est belle, calme, une petite brise nous pousse vers Glowe. Elle va monter jusquà 3 bft pour nous pousser entre 4 et 6 noeuds. Et c'est sous spi que toute l'étape va se faire.

Il y a deux rails à traverser, si le premier ne nous pose aucun souci, trois bateaux tout au plus, pour le second, c'est une bonne dizaine qui vont s'aligner en montant et en descendant. Mais bon, notre vitesse facilite le passage. Après cela la descente vers Glowe ne pose pas de souci. Sauf à un demi mile du phare d'Arkona, un ferry vient droit sur nous, pour s'arrêter près de nous, virer et continuer son chemin. En fait un petit ferry qui promène des touristes pour leur faire admirer le paysage !

Nous n'avons pas pu profiter de cette escale et c'est dommage car elle a tout pour être prolongée. Un port qui offre tous les services et un environnement qui se doit d'être découvert.

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- Glowe - Neuendorf -

Il est difficile ce choix, prolongeons nous l'escale d'un jour, ou partons nous un peu plus loin car le temps semble se gâter. Finalement nous quittons Glowe qui est un port trés sympa avec toutes les commodités. Il y a même la possibilité de louer des vélos. Il est 9 heures, le soleil sans nuages et sans trop de vent n'est pas là. Il y a peu de vent un 2 bft, le soleil illumine le paysage au loin mais pas ici. Il sortira des nuages un peu plus tard.

Notre première idée est de gagner Vitte, finalement le vent, même faible, nous pousse facilement. La mer présente un clapot peu sympatique mais qui va en s'atténuant et, nous avançons. Nous décidons de faire de Neuendorf notre prochaine escale. C'est un plus au sud de Vitte sur l'île de Hiddensee. Alors que nous allons attaquer le chenal qui est étroit et qu'il ne faut surtout pas rater, (nous croisons un voilier qui s'ést échoué, il a pu repartir peu après), le vent monte. Nous gardons le génois et filons à 5 noeuds. Beaucoup de bateaux empruntent cette voie. Il y a de nombreux voiliers, des bateaux à moteurs, des taxis de mer et même des ferrys qui font la navette entre les îles. Nous arrivons à Neuendorf et c'est à ce moment qu'un ferry décide de sortir, nous nous glissons dans la partie réservée aux pêcheurs pour qu'il fasse sa manoeuvre, puis nous essayons de trouver une place. Pour nous il n'y en a plus, mais pour les allemands qui pratiquent la Baltique, il y a toujours de la place, et des gestes sur le quai nous invitent à venir nous faufiler entre deux bateaux. Merci, nous voilà amarrés.

Nous allons rester quelques jours car la météo nous promet des vents tatant le 7 bft, aujourd'hui du 7 est prévu avec de la pluie. En ouvrant les yeux le matin je vois un beau soleil et une petite brise. Tant pis on loue des vélos et nous voilà partis à découverte de cette île. Pas de voiture, des vélos et des carioles tractées par des chevaux. C'est splendide, on découvre une plage et ici naturistes et autres se côtoient quelque soient les âges et les sexes sans que cela soulève le moindre problème. L'eau est turquoise, le sable blanc est très fin, un délice sous les pieds. Alors nous prenons notre premier bain dans la Baltique. L'eau est à 11°.

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- Neuendorf - Barhöft -

Nous resterons quatre nuits à Neuendorf, la deuxième nuit nous a gratifié d'un coup de vent qui a fait sortir bien du monde sur le pont des bateaux pour vérifier les amarres et mettre d'autres défenses. C'était un vent chaud qui chuintait et rendait de la brume mais pas de pluie. Un bon 7 bft qui nous fait comprendre qu'il valait mieux rester au port. Nous serons gratifiés de deux jours de brouillard.

Finalement ce matin du 7 juillet nous quittons Neuendorf. Le soleil brille et au moteur nous descendons le chenal étroit pour gagner Barhöft que nous atteignons à midi. Après-midi baignade ! La plage n'est pas celle de l'ile d'Hiddensee. Elle est très petite mais ici l'eau est très chaude. Nous n'y resterons pas longtemps. Promenade dans la zone humide du parc, puis gagnons un point de vue sur une ancienne tour d'observation militaire de l'ex-RDA pour admirer la vue sur toute la région qui nous environne.

Nous retrouvons Andréa et Frithjof que nous avions rencontrés à Neuendorf et qui sont des adeptes du mouillage forain. En fait Frithjof va rentrer son bateau. Andréa nous propose de nous faire visiter Stralsund pendant ce temps. Nous allons grâce à elle apprécier une très jolie ville et voir la boutique qui a vu naître la fameuse recette des harengs à la Bismark et qui la perpétue. Nous les remercions pour leur gentillesse et leur hospitalité et espèrons les voir à Strasbourg.

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- Barhöft - Warnemünde -

Enfin une petite fenêtre météo s'est ouverte pour que l'on puisse continuer. Ici dès que le vent monte à 3 bft, la mer devient hachée et c'est très désagréable d'autant qu'il n'y a pas d'escale possible entre les deux ports et la côte n'est pas très accort. Nous quittons Barhöft à 21h 30, et comptons sur un petit 3 bft pour cette nuit. La nuit commence à assombrir les lumières du crépuscule et les bouées du chenal se font plus lumineuses. Nous apercevons à quelque mètres la terre qui affleure. Nous sommes au moteur et pas de vent aussi continuons nous une bonne partie de la nuit en alternant moteur et voile. Les nuages s'étiolent et les étoiles apparaissent, un bout de lune fait son apparition. Le ciel toute cette nuit même après que la lune nous ait quitté conservera une certaine luminosité. La journée vent de face ou nul, ciel gris plombé et alors que tout est rangé pour rentrer au port, le vent surgit à 4, 5 bft lève un bon clapot et nous voila à remettre le génois et devoir tirer des bords ! Finalement nous atteignons notre emplacement et sommes bien contents d'être enfin au calme.

Nous sommes arrivés dans la semaine de la voile à Warnemünde et il y a beaucoup de monde dans les rues. Aussi avons dû aller dans la nouvelle marina qui se trouve en face de Warnemünde, les deux autres ports étant réservés pour les régatiers. Ici c'est luxe, des hotesses en uniforme, nous accueillent au bureau du "Harbourmaster" attenant au club, fauteuils en cuir et spa. Et si besoin, piste d'hélicoptère and limousine avec chauffeur!

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- Warnemünde - Kirchdorf -

Départ 5 heure du matin ! La météo nous prévoyant un petit 3, 4 bft, nous devons partir assez tôt pour avoir le maximun de tranquilité concernant la météo. La Baltique peut surprendre !

Nous partons avec le soleil qui se lève et nous en profitons pour admirer le paysage. Notre décision première était de gagner Rerik, un petit port au fond d'une trouée assez profonde mais comme la météo nous prévoit un vent de sud-sud-est, et qu'il ne fait pas bon d'être dans ce port avec ce vent, nous décidons de gagner Kirchdorf qui présente une configuration presque identique, mais plus protégé et moins enfoncé dans la terre. Alors que nous louvoyons pour contourner les derniers milles de côtes qui nous séparent de l'entrée, le vent se lève et prise de ris, réduction du génois, pluie. Super encore une arrivée tranquille ! Finalement c'est passager, et nous renvoyons toute la toile. Enfin l'entrée du chenal 20 mêtres de large et quelques centimètres sous la quille. Nous y allons tranquillement sous génois réduit pour admirer les rives et les oiseaux, et alors que nous soufflons de cette longue journée, que nous jouissons d'une certaine quiétude, un ferry !!! Mais c'est pas possible, il nous suit et nous rattrape, je lance le moteur pour conserver mon avance car je n'ai pas envie de me retrouver dans la vase. Finalement nous arrivons à le précéder et rentrons dans un petit port parfaitement protégé.

C'est l'heure d'une bière. A +

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- Kirchdorf - Travemünde -

Nous entamons la dernière étape qui nous conduit à la dernière escale de ce premier périple en Baltique. Nous partons à 5h30 du matin pour arriver assez tôt à Travemünde. Il est prévu du 6 bft pour la fin d'après-midi de ce 14 juillet.

Alors que tout semble calme et que nous commençons à prendre le chenal qui va nous permettre de sortir de ce sound, le vent se met à me chauffer les oreilles, le moteur va-t-il nous faire sortir ? Finalement, c'est gagné et nous pouvons abattre et hisser les voiles. je prends un ris et donne quelques tours au génois, pour tout larguer quelques minutes plus tard, le vent tombe. On met le spi car nous sommes vent de travers. Les bouées du chenal qui balisent la route pour Wismar se succèdent, finalement nous pouvons sortir et virer vers Travemünde. Le spi est affalé, c'est le louvoyage qui commence, vent de face. Gros nuages noirs menaçants, le vent se met à monter mais cela passe au loin. Alternance entre prise de ris et toute la toile. Alors que nous sommes à quelques milles de Travemünde, lors d'un virement de bord, notre génois se déchire sur les barres de flèches. Heureusement ce n'est pas grave et ne nous empèche pas de continuer notre route.

Nous nous amarrons sans autres péripéties à midi et demi et allons voir le Hafenmeister qui nous demande si nous sommes français. Suite à notre réponse affirmative, il hisse le drapeau français sur le mât de hune.

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- Travemünde - Travewerft -

Nous quittons Travemünde pour ammener le bateau à son emplacement d'hivernage : Travewerft.

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- Baltique 2012 -

La Baltique ... C'est super !!!

Nous avons enfin pu réaliser une partie de notre projet de navigation, celui-ci s'étalle sur plusieurs années. Pour cette première année, il nous fallait une sérieuse reprise en main. Retrouver les gestes, prendre en main le bateau qui depuis sa rénovation, n'avait pas vraiment navigué. Et si sur un bateau le principe : à chaque chose sa place, sur un petit bateau, il est encore plus important et pour cela il nous fallait ce galop d'essai.

La navigation ici, en Baltique, c'est partir à la découverte chaque jour, comme la manière de s'amarrer dans un port. Ici, même si il n'y a plus de place, il y en a toujours ! Les gens se prêtent assistance et il est rare de ne voir aucunes mains se tendre pour vous prendre une amarre lors d'une arrivée au ponton.

Autre soucis, peu ou pas de documents nautiques français, même pour les zones météo, aucunes traces des zones de la Baltique dans la documentaion générale! Les cartes allemandes sont bien faites, elles sont sous formes de pack dans une pochettes qui contient: les cartes d'une région, imprimées recto-verso et un livre des ports et des feux, ainsi qu'un cd.

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Parcours fluvial de Strasbourg à St Valéry
De St Valérie sur somme à Paimpol
De Paimpol aux Isles Scilly
Croisières diverses
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