- La restauration du * Scathach * -
- Le premier Muscadet -
- Arrivée dans le jardin -

J'ai trouvé ce Muscadet dans un piètre état. A l'origine c'était un dériveur mais le puits de dérive était très abîmé, la dérive y était bloquée, tordue.

La coque ne pouvait plus être mise à l'eau, car par endroit elle n'était plus recouverte par une quelconque peinture. Le mât en bois, juste bon pour le chauffage. C’est ce qui s'est passé plus tard. Les voiles ont pris le chemin de la déchetterie !

Tant pis, j'aime m’attaquer aux causes perdues. L'aventure va durer trois ans avant que l’esquif ne retrouve son élément.

La première étape : arrivée du bateau dans le jardin des beaux-parents. Dépose de tout l'accastillage, mise à nu de la coque pour vérification et première surprise.

Le pont avant est totalement pourri sur la pointe avant, le doigt passe à travers ! Mais c'est plus de peur que de mal. A part un petit trou dans le bordé bâbord à l'avant, la coque est saine et il n'y aura plus de surprises désagréables.

Etat du Muscadet Etat du Muscadet Décapage de la coque Pont avant enlevé Préparation d'une réparation
- Premiers travaux -

Le pont avant est entièrement arraché et refait.

Le cockpit est réaménagé, et le pont arrière est enlevé dans la foulée, pour le rehausser et mettre à niveau tout l'ensemble.

Les ouvertures sont repensées, la descente entièrement ôtée et refaite à neuf. Y sont rajoutés : une bulle au-dessus de la table à carte, et un capot à l’avant.

Pont arrière surélevé Modification de la déscente Equipets de cockpit Equipets de cockpit
- Transformation dériveur / quillard -

Vu l’état de délabrement du puits de dérive, pratiquement irrécupérable, il est décidé de transformer le muscadet dériveur, en quillard. Ce qui n’a pu être réalisé qu’avec les conseils clairs, concis et gracieux de l’architecte, créateur du Muscadet, Philippe Harlé.

La dépose du lest en fonte (saumon) n’a pas été sans mal. Il a même fallu fabriquer un outil spécial pour dégager les goujons qui maintenaient le saumon.

Un aileron pour le safran est mis en place, dans la foulée.

La galère des goujons Plan de quille Le saumon à terre Pose de l'aileron Le saumon à terre Pose de l'aileron
- Retournement de la coque -

La mauvaise saison approche. Une protection s’avère indispensable pour la suite des travaux, contre vents et marées, pardon : neige et pluie. On construit donc un hangar autour. Comble du luxe, on y installe un chauffage.

Du coup, on en profite pour retourner la coque ce qui permet de procéder ensuite à sa plastification par imprégnation époxy.

Construction du hangar Le retournement Le retournement Le retournement Le retournement Le retournement Retournement de la coque réussie
- Plastification de la coque -

La coque a été poncée puis dépoussiérée.

Ensuite, une première couche d'imprégnation époxy facilitera l'accroche du tissu de fibre de verre.

Une journée fut nécessaire, avec l'aide de nombreux bras, pour mener à bien cette tache marquant les esprits ainsi que les vêtements.

Le hangar est pret Dépoussièrage de la coque Première couche d'epoxy Les héros
- Travaux intérieurs -

Le bateau est remis d'aplomb sur son lest, pour la suite des travaux.

Décapage de l'intérieur, dans tous les coins et recoins, plus ou moins accessibles.

Tableau et circuit électrique ont été entièrement remis à neuf.

Le coin cuisine a été repensé, avec la mise en place d'un évier assujetti d'un petit plan de travail.

Une fois l'intérieur décapé, enduit d'époxy et peint, les fonds vont être remplis de mousse pour rendre le bateau insubmersible selon les plans de l'architecte.

Aperçu des équipets arrières L'enfer du décapage Le coin cuisine Autour de la table à carte Autour de la table à carte
- Peinture de la coque -

La coque recouverte de son tissu de fibre de verre est à nouveau poncée avec des précautions drastiques du fait de la toxicité de l'époxy.

L'alternance peinture, ponçage suit. Nous n'avons utilisé que des produits à base d'époxy, dans un souci d'homogénéité. Deux couches de polyuréthane bi-composant ont fait la finition.

Ponçage de la coque La première couche de peinture Les couches se suivent mais ne se ressemblent pas! Aileron du safran Aperçu du cockpit
- Départ du jardin -

Et voilà, l'intérieur comme l'extérieur a été repeint.

Le jour décisif de la mise à l'eau approche, le bateau est gruté pour le mettre sur une remorque, afin de le transporter sur le lieu de sa mise à l'eau.

Vue interieure de l'avant Vue de la proue Vue de la poupe Le grutage Le grutage
- Baptême et mise à l'eau -

Le soleil est au rendez-vous, ainsi que tous les copains qui ont donné un coup de main, en ce jour de grande émotion.

La tradition est respectée. Cérémonie de baptême du bateau par le prêtre, puis baptême au champagne, par la marraine, sans oublier la pièce sous le pied de mât.

Quelques bras vigoureux actionnent le treuil, et notre muscadet retrouve, à notre plus grande joie, son élément d'origine.

Mise en place du pavillon Bénédiction du bateau Bapteme du bateau La mise à l'eau commence Le bateau se dirige vers son élément Il touche l'eau Il flotte!
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Le second Muscadet